Témoin N°86 : Jean GASOL

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Fonction
Entretien(s)
Biographie
Thème abordés lors des entretiens
Écoute de l'entretien

 

  Fonction 

Chef de cabinet puis directeur adjoint du cabinet d'Alain Savary, ministre de l'Éducation nationale, 1981-1984. 

 

  Entretien(s)

Le premier entretien de Jean GASOL(n°86) a été réalisé le 03/02/1998 ( Durée : 01:33:16 ).
Le second entretien de Jean GASOL(n°86) a été réalisé le 07/04/1998 ( Durée : 02:16:18 ).
Le troisième entretien de Jean GASOL(n°86) a été réalisé le 10/01/2001 ( Durée : 01:31:59 ).

 

  Biographie

 tri_vert.gif (834 octets) Né le 6 juillet 1945 à Sète dans l'Hérault.

tri_vert.gif (834 octets) Jean Gasol d' une famille méditerranéenne de marins et de viticulteurs, fait ses études primaires et secondaires dans différents établissements en fonction de la carrière de son père, à Montpellier, Marseille et à partir de la classe de 5ème au lycée Victor-Duruy à Bagnères-de-Bigorre, où il passe en 1963 le baccalauréat mathématiques élémentaires. Après des études de sciences économiques à l'université de Toulouse, il obtient un DES de sciences économiques en 1969 et entre en qualité de chercheur dans le laboratoire d'économie du Travail du professeur Jean Vincens.

tri_vert.gif (834 octets) Après son service militaire, d'octobre 1970 à octobre 1971, il mène de pair une carrière de chercheur et d'assistant à l'université de Toulouse et des travaux de planification régionale pour le conseil régional Midi-Pyrénées.

tri_vert.gif (834 octets) En 1981, il devient chef de cabinet d'Alain Savary, ministre de l'Education nationale puis directeur-adjoint du cabinet jusqu'en 1984.

tri_vert.gif (834 octets) Réintégré au CNRS, il est nommé à Paris en qualité d'adjoint au directeur du personnel du CNRS pour réaliser la titularisation des personnels pendant deux ans ; il reprend ensuite à Toulouse ses travaux préparatoires à une thèse de sciences économiques sur l'emploi public.

tri_vert.gif (834 octets) En 1988, il est directeur des personnels de l'Enseignement supérieur au ministère et en 1993 il est nommé inspecteur général de l'Administration.

tri_vert.gif (834 octets) A la demande du ministre Claude Allègre, il s'occupe des emplois jeunes, en qualité de vice-président du comité de pilotage. Il est également professeur associé à Paris I.

 

  Compte rendu analytique

tri_vert.gif (834 octets) Entretien n° 1

Le milieu familial et les études : Les origines méditerranéennes ; son père. Les études secondaires et supérieures. Le service militaire en1970-1971.

 La carrière jusqu'en 1981 : chercheur dans le laboratoire d'économie du professeur Vincens et assistant à l'université de Toulouse.

 Les engagements politiques.

Alain Savary, candidat à la députation en 1973 en Haute-Garonne ; l'adhésion du témoin en 1974 au Parti socialiste ; la collaboration avec Alain Savary, président de la région Midi-pyrénées : travaux de planification régionale, discours. Évocation d'Alain Savary, l'échec de 1971.

La participation à la commission Transports du Parti socialiste.

Les décorations.

La participation à l'expérimentation de la gestion informatisée du personnel dans l'académie pilote de Toulouse.

La position du témoin avant 1981 sur le "grand service public laïque et unifié".

Chef de cabinet dans le ministère Savary, 1981-1984 :

Les relations entre François Mitterrand et Alain Savary.

La nomination d'Alain Savary au ministère de l'Éducation nationale, la passation de pouvoir entre les deux ministres de l'Éducation nationale.

Le recrutement des membres du cabinet ; la fonction de chef de cabinet ; l'utilisation des fonds spéciaux ; la solidarité des membres du cabinet Savary et les valeurs communes.

Le rôle, au ministère de l'Éducation nationale, de Jean-Louis Piednoir, chargé de la liaison avec le Parti socialiste.

Les relations du témoin avec les directeurs et les conseillers à l'éducation à Matignon et à l'Élysée ; la nomination comme directeur-adjoint du cabinet ; la rédaction de tous les discours du ministre.

Au printemps 1982, le témoin en charge avec Bernard Toulemonde du dossier de l'enseignement privé .

tri_vert.gif (834 octets) Entretien n° 2

Le grand service public unifié laïque :

la phase des négociations :

Le choix par Alain Savary de Jean Gasol et de Bernard Toulemonde pour négocier avec les représentants du secrétariat de l'Enseignement catholique ; les rendez-vous secrets avec le chanoine Guiberteau chez Madame Delachenal. Le climat de confiance réciproque.

Le Conseil des ministres du 2 août 1982 : les propositions, la création par Bernard Toulemonde de l'établissement d'intérêt public (EIP).

Les rendez-vous et les négociations de l'automne 1982. Le premier texte en décembre 1982 : le refus des représentants de l'enseignement privé ; les contacts entre Pierre Mauroy et Monseigneur Vilnet ; la pression des ultras catholiques sur le chanoine Guiberteau ; la rencontre tardive du Premier ministre et de Pierre Daniel (UNAPEL) ; la notion de "caractère propre"; l'opposition de Louis Astre de la FEN à la négociation.

La reprise des négociations au début de l'année 1983. La volonté de Pierre Daniel d'aboutir à un accord avec la gauche ; les contacts entre Alain Savary et Michel Debré ; l'acceptation par les représentants catholiques des "crédits limitatifs".

La manifestation laïque du Bourget au printemps 1982 : les réactions du camp ultra-laïque aux discours de Pierre Mauroy et d'Alain Savary. Les contacts du ministre et du cabinet avec les représentants laïques, Jean Castagnet, conseiller technique, ancien responsable du SNI pour la région Midi-Pyrénées, Jacques Pommatau pour la FEN et Michel Bouchareissas pour le CNAL ; les rapports entre le cabinet et les représentants syndicaux.

L'évolution de François Mitterrand à partir du printemps 1981 sur le dossier de l'enseignement privé ; l'opinion de Pierre Mauroy.

Octobre 1983 : l'achèvement de la "phase des contacts directs" , les secondes propositions ; la rédaction des textes par Bernard Toulemonde et le témoin. La question de la titularisation des enseignants du privé ; les différentes positions dans l'enseignement catholique. 

Le vote du texte à l'Assemblée :

Le contexte du printemps 1984 : l'opinion de Lionel Jospin et de Jean-Louis Piednoir. L'avis défavorable du Conseil supérieur de l'Éducation nationale.

La pression des laïques sur le groupe socialiste à l'Assemblée, l'attitude de Pierre Joxe ; les amendements Laignel ; le refus d'Alain Savary de défendre le texte amendé ; le vote, le 22 mai 1984, du texte présenté par Pierre Mauroy.

La réaction de Monseigneur Lustiger. La manifestation nationale du 24 juin 1984 à Paris.

Le dénouement politique.

François Mitterrand consulte Lionel Jospin et Michel Charasse : le retrait du texte voté ; les démissions de Alain Savary puis de Pierre Mauroy.

Le jugement du témoin sur le retrait du texte.

La rédaction par Bernard Toulemonde des mesures décidées par Jean-Pierre Chevènement.

La retraite politique d'Alain Savary. La remise de la Légion d'honneur à Jean Castagnet en présence de Michel Rocard.

 La carrière après 1984.

  Écoute de l'entretien

tri_vert.gif (834 octets) Cet entretien est classé ORANGE. Il existe des clauses de restrictions à son utilisation.