Témoin N°92 : Bernard FREDERICK 

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Entretien(s)
Biographie
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Thème abordés lors des entretiens
Écoute de l'entretien

 

  Fonction 

Journaliste à l'Humanité, rubrique enseignement, université, jeunesse.

 

  Entretien(s)

Le premier entretien de Bernard FREDERICK (n°92) a été réalisé le 27/05/1998 ( Durée : 02:01:41 ).

 

  Biographie

 tri_vert.gif (834 octets)   Né le 4 février 1947 à Montreuil en Seine-Saint-Denis.

 tri_vert.gif (834 octets)   Bernard Frederick fait ses études primaires et secondaires à Paris, passe en 1967 le baccalauréat philosophie ; il suit les cours d'économie à la faculté de droit et de sciences économiques de la rue d'Assas puis à Paris VIII et obtient en 1972 une maîtrise d'économie politique ; il assiste également en auditeur libre à des cours de philosophie et de linguistique à la Sorbonne et au Collège de France.

 tri_vert.gif (834 octets)   Entré en 1965 au PCF, il devient membre de la section économique du comité central. Au terme d'un stage de six mois au journal l'Humanité  en 1973 il devient rédacteur de la rubrique économie et à partir de 1974 de la rubrique enseignement, université, jeunesse.

 tri_vert.gif (834 octets)   Élu vice-président de l'association des journalistes universitaires, il participe à des séminaires et à des congrès de psychologie de l'enfant.

 tri_vert.gif (834 octets)   En 1983, il est nommé adjoint au chef du service politique intérieure, puis en 1984-1985 il écrit des articles de politique étrangère et effectue de nombreux voyages en Europe de l'Est. En 1986, il obtient le poste de correspondant de l'Humanité  à Moscou ; il est rappelé en France en mai 1991 et démissionne du journal. En 1992, il quitte le PCF, puis y revient en 1996. En juillet 1997, il est réintégré à la rédaction de l'Humanité, affecté au service de politique intérieure.

 

Publications

 tri_vert.gif (834 octets)  En collaboration avec Suzanne Prou, la paix et le désarmement, Éditions La Farandole, Paris, 1984.

 tri_vert.gif (834 octets)   Dictionnaire des questions internationales, Éditions de l'Atelier, Paris, 1995.

 tri_vert.gif (834 octets)   Des articles dans le Monde diplomatique, depuis 1988, dans la revue l'École et la Nation, entre 1975 et 1984.

  Compte rendu analytique

La formation et les débuts dans le journalisme : Les études supérieures d'économie, la thèse à l'École pratique des Hautes Études.

Stagiaire puis rédacteur à l'Humanité ; la rubrique "enseignement, université et jeunesse", les nouveaux thèmes développés ; le travail de documentation avec les chercheurs de l'INRP et des psychologues de l'enfant.

L'adhésion aux Jeunesses communistes, puis au PCF.

 

La carrière jusqu'en 1981 :

La vice-présidence de l'association des Journalistes universitaires. Les relations avec les syndicats et avec le ministère de l'Éducation nationale. Christian Beullac.

 Le projet communiste d'enseignement : Les rencontres entre les responsables communistes et les dirigeants socialistes ; la vision élitiste du système éducatif des communistes ; les textes de référence.

La confrontation entre le PS et le PCF en 1981 ; l'opinion du témoin sur les déclarations du PS et de la FEN à propos de la laïcité ; le dossier de l'enseignement privé, pour les communistes, pour François Mitterrand, pour le PS et la FEN.

L'atmosphère d'un congrès de parents d'élèves avant les élections.

L'échec en France de la constitution d'un courant démocrate-chrétien après la guerre.

La direction politique de Georges Marchais.

 

Le ministère d'Alain Savary, 1981-1984 :

L'appréciation du choix d'Alain Savary à l'Éducation nationale ; les raisons de sa désignation ; les rapports d'Alain Savary avec François Mitterrand et avec Pierre Mauroy.

 La convocation par le ministre le premier jour du ministère, la rencontre avec Alain Eck et Jean Gasol ; le travail d'information et de préparation d'une interview prévue avec le ministre, les relations avec Alain Eck ; le départ d'Alain Eck. Alain Savary et les médias. La conception du métier d'un journaliste spécialisé.

La création des ZEP et le projet éducatif du ministre.

Le repas au ministère réunissant Alain Savary, le rédacteur en chef, le directeur de l'Humanité  et le témoin.

 Le caractère politique du cabinet d'Alain Savary ; le ministre, un homme de valeur et de conviction, et non un homme de pouvoir. L'interview du ministre, les sujets évoqués.

L'adhésion du témoin à la création des ZEP, la position du PCF ; l'hostilité du SNES ; l'opinion du témoin sur le système éducatif, ses relations avec les membres du cabinet ; la situation actuelle des ZEP ; la mobilisation des enseignants contre le ministre.

Les relations avec Bernard Keller.

Les réformes d'Alain Savary, son souci de la pédagogie ; la désignation des enseignants dans les zones difficiles.

 1983, chef par intérim du service de politique intérieure ; disparition progressive de la rubrique enseignement à l'Humanité et dans les autres journaux ; le courrier des lecteurs de l'Humanité  et de la revue l'Ecole et la Nation, les critiques très vives des enseignants.

 La réforme des études de médecine ; la personnalité de Jack Ralitte.

La loi sur l'Enseignement supérieur, la position du PCF.

 Les qualités politiques et morales d'Alain Savary, sa compréhension des problèmes de la jeunesse ; son isolement et son départ. 

Le dossier de l'enseignement privé :

Le développement de l'influence des laïques à l'Humanité, l'attitude du témoin ; le rejet du projet de loi par François Mitterrand ; Alain Savary face au dossier de l'enseignement privé ; la crise du PCF.

 

La carrière après 1984 :

Correspondant de l'Humanité à Moscou, 1986-1991, les conditions de la désignation ; le conflit entre le témoin, le journal et la direction du parti ; le retour de Moscou, la démission de l'Humanité en juin 1991.

La rupture avec le PCF de 1992 à 1996 ; le retour à l'Humanité en 1997 dans le service de politique intérieure, un "statut de personnalité".

 

 

  Écoute de l'entretien

tri_vert.gif (834 octets) Cet entretien est classé ORANGE. Il existe des clauses de restrictions à son utilisation.