Témoin N°112 : Jean ANDRIEU

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Entretien(s)
Biographie
Décorations
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Thème abordés lors des entretiens
Écoute de l'entretien

 

  Entretien(s)

Le premier entretien de Jean ANDRIEU (n°112) a été réalisé le 21/10/1999 ( Durée : 01:22:45 ).

 

  Biographie

 tri_vert.gif (834 octets)   Né le 20 novembre 1933 à Condom dans le Gers.

 tri_vert.gif (834 octets)   Après son enfance à Condom puis à Agen, Jean Andrieu obtient son baccalauréat en 1953. Il entre alors à l’école normale d’Agen comme instituteur remplaçant. Titularisé, il devient conseiller pédagogique jusqu’à sa retraite en 1991.

 tri_vert.gif (834 octets)   À partir des années 1960, il milite au sein de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) où il occupe des postes de responsabilité à l’échelon local puris départemental et national. Il succède à Jean Cornec à la présidence de la FCPE en 1980 et préside le Comité national d’action laïque (CNAL) de juillet 1983 à juillet 1984. Il quitte la Fédération en 1986 lorsque son dernier fils obtient le baccalauréat.

 tri_vert.gif (834 octets)   Nommé membre du Conseil économique et social par le président de la République en 1984, il est renouvelé en 1989 jusqu’en 1994. Il fait partie également du Comité d’évaluation des universités de 1985 à 1989 et de 1991 à 1995.

 

Décorations 

 tri_vert.gif (834 octets)  Chevalier de la Légion d’honneur. Commandeur des Palmes académiques.

Publications

 tri_vert.gif (834 octets)  Vous avez dit laïque ? Paris, 1980.

 tri_vert.gif (834 octets)   Alors, on change ? Paris, 1981.

  Compte rendu analytique

Jeunesse et formation : Milieu familial modeste. Études à l’école publique.

Carrière professionnelle à l’école normale d’Agen, 1953-1991.

La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) : entrée en 1963, les responsabilités exercées dans les années 1960 et 1970 ; l’élection à la présidence en 1980. La succession de Jean Cornec.

La première rencontre avec François Mitterrand en novembre 1980.

L’arrivée de la gauche au pouvoir et les espoirs suscités par l’alternance.

Les objectifs de la FCPE : création d’un grand service public unifié et laïque (SPULEN) et rénovation du service public d’éducation.

Rencontre dès mai 1981 avec Pierre Bérégovoy, secrétaire général de l’Élysée, Alain Savary, ministre de l’Éducation nationale et ses collaborateurs, Christian Join-Lambert, Jean Gasol et le président de la République en juillet 1981.

Crispation du camp laïque au milieu de l’année 1982. Rencontres informelles avec Pierre Daniel. Sentiment d’enlisement qui débouche sur « la guerre des tranchées » à partir de janvier 1983. Nouvelle rencontre avec le président de la République en mars.

1983 : la fin des illusions sur le SPULEN. Organisation de manifestations régionales avec les autres composantes du CNAL qui se tourne vers le Parti socialiste. Récupérations politiques des manifestations et du thème de la liberté à droite comme à gauche.

Avril 1984, jugement et explication du témoin sur le projet de loi Savary : « un texte tordu ». Position et explication, à l’époque et aujourd’hui, sur le retrait du texte de loi : « une trahison ».

Bilan de l’échec de la loi Savary : camp laïque meurtri, fin de la bataille entamée dans les années 1950 et des grands mouvements de masse – à l’exception du « feu de paille » de 1994. Recul du nombre d’adhérents de la FCPE et redéploiement idéologique de la Fédération entériné au colloque de janvier 1985 intitulé : « laïcité, espace de liberté ».

Analyse par le témoin des responsabilités du camp laïque, d’Alain Savary et de François Mitterrand dans cet échec.

Sa perception de la politique menée par Jean-Pierre Chevènement vis-à-vis du camp privé et du camp public.

 

  Écoute de l'entretien

tri_vert.gif (834 octets) Cet entretien est classé ORANGE. Il existe des clauses de restrictions à son utilisation.