Témoin N°113 : Jean-Jacques PAYAN

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Fonction
Entretien(s)
Biographie
Décorations
Publications
Thème abordés lors des entretiens
Écoute de l'entretien

 

  Fonction 

Directeur des Enseignements supérieurs et de la Recherche au ministère de l'Éducation nationale. 

 

  Entretien(s)

Le premier entretien de Jean-Jacques PAYAN (n°113) a été réalisé le 18/11/1999 ( Durée : 01:31:28 ).

 

  Biographie

 tri_vert.gif (834 octets)   Né le 3 mai 1935 à Grenoble dans l'Isère.

 tri_vert.gif (834 octets)   Aîné de quatre enfants, Jean-Jacques Payan fait ses études secondaires au lycée Berthollet à Annecy puis au lycée de Saint-Omer. Après avoir obtenu les baccalauréats mathématiques élémentaires et philosophie en 1953, il entre en classe de mathématiques supérieures à Grenoble. Reçu au concours d'entrée à l'École normale supérieure en 1956 et à l'agrégation de mathématiques en 1959, il occupe d'abord un poste d'assistant, puis de chef de travaux à la faculté des sciences d'Orsay de 1959 à 1964.

 tri_vert.gif (834 octets)   De novembre 1962 à février 1964, il accomplit son service militaire en qualité de sous-lieutenant dans l'armée de l'Air.

 tri_vert.gif (834 octets)   En 1964, il soutient sa thèse et devient maître de conférences à la faculté des sciences de Grenoble après avoir été chargé d'enseignement depuis le 1er mars, et professeur à partir de 1968. Il est détaché à l'université de Tunis pendant l'année 1969-1970. En 1978, il est nommé directeur du Centre inter universitaire de calcul de Grenoble.

 tri_vert.gif (834 octets)   Élu président de l'université Joseph-Fourier de Grenoble en mars 1981, il est appelé à la direction générale du CNRS en octobre 1981. En septembre 1982, il devient directeur général des Enseignements supérieurs et de la Recherche au ministère de l'Éducation nationale.

 tri_vert.gif (834 octets)   Il retrouve son poste à Grenoble en juin 1986, est réélu président de l'université Joseph-Fourier de 1987 à janvier 1989.

 tri_vert.gif (834 octets)   Il occupe le poste de directeur de la recherche de Renault SA d'octobre 1988 à septembre 1998. Depuis, il est chargé de mission au ministère de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie.

 

Décorations

 tri_vert.gif (834 octets)  Chevalier de la Légion d'honneur. Officier de l'ordre national du Mérite. Commandeur des Palmes académiques.

 

Publications

 tri_vert.gif (834 octets)  Corps abéliens de degré premier, thèse, 1965.

 tri_vert.gif (834 octets)   Le Chantier universitaire pour bâtir l'avenir. Éditions Beauchesne, Paris 1989.     

 tri_vert.gif (834 octets)   De nombreux articles dans le journal Le Monde, Le Monde de l'Éducation, Débat et Commentaires.

 

  Compte rendu analytique

Le milieu familial et les études : père issu d'une famille de paysans du Trièves. Les études secondaires ; Normale supérieure ; l'agrégation de mathématiques. Le premier poste à Orsay ; le service militaire. 

La carrière universitaire à Grenoble : La thèse ; maître de conférences puis professeur à Grenoble. 

La liaison industrie-université. 

Les responsabilités dans l'animation locale du SNESup ; les événements de 1968. 

Le détachement à Tunis en 1969. Directeur du Centre inter universitaire de calcul de Grenoble de 1978 à 1981, président de l'université Joseph-Fourier en 1981 ; l'entrevue avec Alice Saunier-Séïté fin avril 1981 ; la     présidence des assises régionales de la recherche en Rhône-Alpes ; l'engagement politique. 

La carrière à Paris de 1981 à 1986 : Le rendez-vous avec Jean-Pierre Chevènement et la nomination à la direction générale du CNRS en novembre 1981. 

Le départ de Guy Ourisson de la direction des Enseignements supérieurs et de la Recherche au ministère de l'Éducation nationale et la désignation du témoin à ce poste en septembre 1982 ; l'entrevue avec Alain Savary. 

La préparation du projet de loi sur l'orientation de l'enseignement supérieur ; évocation de Danièle Blondel, directrice des Enseignements supérieurs. 

L'opinion du témoin sur le corps unique ; la révision du statut des universitaires, le décret de septembre 1983. 

Le portrait d'Alain Savary, l'attachement du ministre au Parlement. 

Les syndicats et la réforme des enseignements supérieurs, les revendications des assistants et maîtres-assistants, l'inégalité démographique. Les relations avec Georges Saada et Georges Dupuis ; évocation de Jean-Paul Costa, de Jean Gasol, de Thérèse Delpech. L'opposition au projet de loi des médecins et des juristes ; les bonnes relations avec Maxime Seligmann. La position favorable du témoin à la mise de la thèse aux normes internationales ; la mise en place au printemps 1983 de la commission des Sages avec l'accord du ministre. 

Le retard de la politique de communication du ministère de l'Éducation nationale, la diffusion  par le témoin de bulletins de communication interne. La guerre d'obstruction au projet de loi par les députés de l'opposition, la pression des syndicats sur les députés socialistes ; les précisions apportées par le témoin à l'article 27 du projet     avant discussion ; l'opinion sur les diplômes nationaux. 

Le témoin favorable à la concurrence entre universités et aux diplômes d'université.

En juin 1984, démission offerte au ministre ; maintien dans le poste par Jean-Pierre Chevènement ; démission et départ du ministère début juin 1986. Les textes d'application de la loi de janvier 1984. 

Bilan des années 1982-1986 : Un contexte d'urgence, de distorsion démographique ; choix d'un modèle libéral de régulation par la compétition entre les établissements d'enseignement supérieur.

 

  Écoute de l'entretien

tri_vert.gif (834 octets) Cet entretien est classé ORANGE. Il existe des clauses de restrictions à son utilisation.