Témoin N°116 : Pierre DUHARCOURT

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  Entretien(s)

  Biographie

    Né le 11 juin 1941 à Bourges dans le Cher.

    Après ses études secondaires au lycée de Clermont-Ferrand puis au lycée de Savigny-sur-Orge, Pierre Duharcourt obtient en 1958 le baccalauréat mathématiques élémentaires et il intègre, après les classes préparatoires au lycée Saint-Louis à Paris, l’École des mines de Nancy dont il sortira ingénieur civil en 1964. Il entame parallèlement à la faculté de droit de Nancy des études de sciences économiques. De 1964 à 1967, il est assistant de sciences économiques à l’université de Nancy et à l’École des mines. Il fait son service militaire dans les transmissions en 1967 et 1968 et, alors qu’il est en permission, il est à Paris en mai 1968. Il poursuit une carrière universitaire comme assistant à Paris I, il est docteur d’État en 1969 puis lauréat en 1970 de l’agrégation de l’enseignement supérieur. Il est ensuite maître de conférence à Yaoundé au Cameroun puis à Reims où il devient professeur des universités.

    Il s’engage très tôt dans l’action militante syndicale. Adhérent au SNESup, il y exerce des responsabilités nationales dès 1973 et de 1977 à 1983, il en est le secrétaire général. Depuis cette date, il poursuit sa double activité, professionnelle à l’université de Marne-la-Vallée et syndicale au SNESup.

Décorations

   Chevalier de la Légion d’honneur.

Publications

   La fonction d’investissement, Éditions Sirey, 1970.

    De nombreux articles dans des revues scientifiques.

  Compte rendu analytique

Le parcours du témoin : études et engagement syndical jusqu’en 1981.

Le contexte de l’alternance dans les universités. La politique d’Alice Saunier-Séïté, les luttes syndicales contre les mesures prises. Le recrutement des enseignants et la gestion de leur carrière, la loi Sauvage.

La victoire de la gauche et l’installation du gouvernement de Pierre Mauroy.

Alain Savary : personnalité, projets. Les premiers contacts.

Le programme du SNESup : les moyens mis en œuvre pour en obtenir l’application. Les relations avec les membres du cabinet du ministre. Les différents points de vue entre les parties prenantes, les réticences, les oppositions.

La direction des Personnels et celle de l’Enseignement supérieur.

La préparation de la loi Savary sur l’enseignement supérieur : l’abrogation de la loi Sauvage et la liquidation du contentieux. Les consultations et les confrontations, les entretiens avec les collaborateurs du ministre. La commission Jeantet. Le forum du SNESup en avril 1982. La longue élaboration de la loi. Le débat parlementaire en 1983, l’action des syndicats. Le vote de la loi en décembre 1983, la décision du Conseil Constitutionnel.

Les appréciations du témoin sur la concertation et les avancées de la loi, les conséquences durables de sa mise en oeuvre. La nécessité aujourd’hui d’une adaptation des textes sans en dénaturer l’esprit.

  Écoute de l'entretien

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