Inventaire des instruments scientifiques anciens
dans les établissements publics

 

Electrodynamique - galvanisme, électrocinétique

 

Galvanomètre type Nobili
Inscription : Breton frères à Paris
Vers 1850.

Cet appareil permet la mesure d'intensités, de tensions électriques ou de forces électromotrices faibles.

Un système de deux aiguilles aimantées, suspendues en leur milieu l'une sous l'autre, parallèles et solidaires l'une de l'autre dans un même plan, de façon à ce que leurs polarités soient en sens contraire, est pendu à un fil de soie. Un tel ensemble est dit astatique parce qu'il n'est pas sensible au champ magnétique terrestre.

Le fil de suspension est soutenu par un crochet fixé à un bouton micrométrique qui, fixé en haut d'une potence, permet de le faire monter ou descendre. Sur un cadre est enroulé un fil de cuivre gainé de coton, de soie, ou de tout autre isolant. Les extrémités du fil aboutissent à deux bornes métalliques fixées sur une planchette isolante de bois ou d'ébonite qui forme le support de l'appareil.

Exemplaire du lycée Montesquieu, au Mans

L'aiguille inférieure est au milieu du cadre, tandis que l'aiguille supérieure est au dessus de celui-ci, au centre d'un cadran horizontal de cuivre gradué. Le diamètre qui passe par le zéro de cette graduation est parallèle aux tours du fil. L'ensemble de l'appareil est couvert d'un globe et repose sur trois vis moletées. Un courant circulant entre les deux bornes, même très faible, provoque une déviation de l'aiguille, par induction du courant qui traverse le bobinage. L'ampleur de la déviation de l'aiguille est proportionnelle à la force du courant.

Détail du cadran