que je puisse avoir le bonheur de luy présenter dans peu quelques Ouvrages de plus longue haleine, qui regardent plus particulierement la gloire de sa Personne Sacrée et les droits de sa Couronne. Les choses sont en tel estat, que deux ou trois années me suffiront pour achever ces projets que j'avois faits il y a long-temps, et que j'avois esté forcé d'interrompre malgré moy. Si je souhaite d'en voir la fin, c'est moins pour l'amour de la vie, que par le desir de laisser quelque preuve durable de l'ardente passion dans laquelle j'ay vescu, et avec laquelle je seray toûjours

DE VOSTRE MAJESTE

Tres-humble, tres-obeissant et
Très-fidele serviteur et sujet
DOUJAT
Le 13 Avril
1688

 

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